Les besoins effervescents
De la nuit d'adolescent
Coincé dans le lit parental
Dans l'HLM paumé
De la cité qui brûle
Comme un gosse qui a mal
Comme une course le long de rails
De trains cargos anonymes
Pour une simple mèche de cheveux
Le long de tes trottoirs
Le long des murs éboulis
Dans une ville au ciel antonyme
Les lycéens dehors nous attendent
De leurs yeux qui se peignent
D'anxiété familiale établie
À grand coup de cartables
Par des parents amiable
Et des cigarettes aux ongles jaunis
Que deviennent alors les cannettes
Brisées par des mains imbéciles
Qui tentent d’échapper a l'appel
D'une existence qu'on prétend futile
Pour mieux en stupeur s'en cacher
D'une existence qu'on prétend futile
Pour mieux en stupeur s'en cacher
D'une existence qu'on prétend futile
Pour mieux en stupeur s'en cacher.